mardi 13 mai 2008

TECHNO.FM, un site montréalais.



Pour tous ceux qui sont à court de sources pour retrouver de la musique actuelle intéressante, TECHNO.FM pourrait s'avérer fort utile. Il s'agit d'un site montréalais qui regroupe plusieurs feeds de musique électronique, divisés par genre et par artiste.
On peut ainsi y retrouver de la musique inusitée, souvent mixée, avec une prépondérance de musique préparée par des Montréalais. Un site utile et varié, pour ceux qui regrettent qu'on ne retrouve plus de musique underground à vendre dans la boutique au coin de la rue.

www.techno.fm

mardi 15 avril 2008

ISHKUR'S GUIDE TO ELECTRONIC MUSIC


Connaissez vous le site de ISHKUR'S GUIDE TO ELECTRONIC MUSIC?

Il s'agit du projet personnel d'un individu qui a décidé de faire un site en flash expliquant toutes les ramifications de la musique électronique. Ce site contient un historique, ainsi que des graphiques en arbre généalogique qui détaillent les différentes sortes de styles qu'on peut y retrouver.
Sans être exhaustif, (il manque plusieurs sous-styles de trance actuels) il est néanmoins un bon outil pour expliquer les bases à un amateur ou néophyte. De plus, Ishkur ny va pas avec le politically correct, ne se gênant pas pour caractériser certaines catégories de pollution audio ni plus ni moins. Beaucoup de détails sont ajoutés qui sont très instructifs, et on y apprend même que le mot electronica n'est qu'un mot inventé par Madonna, qui ne veut rien dire. On y retrouve un tutorial, ainsi que des extraits audio pour chaque style expliqué. Un work in progress qu'il vaut la peine d'aller visiter!

http://techno.org/electronic-music-guide/music.swf

jeudi 27 mars 2008

ECLIPSE 2008


Le line up de ÉCLIPSE, le festival psytrance du Québec, est enfin révélé: HALLUCINOGEN, et GMS viennent faire un set live, et Shpongle fera un set de DJ. L'édition 2008 promet d'être un succès, puisque on y a mis beaucoup de temps, d'argent, et d'expérience. La compagnie de production TechSafari (ex Electro Organic Mutant Federation), fort de ses plusieurs années d'expérience célèbrera cette année la 5ème édition du festival. Longue vie!
Plus d'info à: www.eclipsefestival.com

vendredi 14 mars 2008

Nouveau souffle vestimentaire: CASSETTE PLAYA


Connaissez-vous le phénomène CASSETTE PLAYA? Il s'agit d'une étiquette de mode lancée par la designer Londonienne: Carri Mundane. Elle a été instrumentale dans l'invention de l'esthétique Nu-rave: cette renaissance de la mode rave sous une forme plus improvisée qu'a connu l'Europe depuis 2006.
Elle n'est pas qu'une étiquette de mode. CASSETTE PLAYA c'est un saut hors des conventions pour se réapproprier l'art tribal urbain à travers le recyclage tant des matériaux que des idées, créant ainsi de nouveaux paradigmes qui identifieront plus tard cette première décénnie post 2000.

Elle s'est immédiatement faite remarquer pour son style et son langage de mode qui semble parler à chacun d'une façon qui dépasse la compréhension logique. Oser utiliser un nouveau langage de la sorte et intégrer des symboliques propres au rave et à d'autres icônes de la génération Y, c'était oser créer la saveur de l'époque.

Mais Carri Mundane, ce n'est pas juste CASSETTE PLAYA, Carri est une fille de 27 ans à talents multiples. Elle fait aussi du design graphique, ainsi que la réalisation de plusieurs vidéoclips, notamment pour M.I.A. On pense entre autres au style de Galang Galang. Cette étiquette est définitivement une étiquette indépendante qui décolle à cause de son originalité. Elle est depuis peu disponible à Paris, Berlin, New York, à quand une apparition à Montréal et Québec?
En attendant, on peut toujours commander des morceaux sur son site: www.cassetteplaya.com.
Chapeau, donc à Carri Munndane, pour avoir fait tourner les rouages d'une mécanique positive dans l'underground actuel.

mercredi 12 mars 2008

BJÖRK: coup d'éclat à Shanghaï.



La chanteuse électro Islandaise Björk à causé beaucoup d'émotion en Chine, lors de sa dernière performance. En effet, le 2 mars, lors d'un concert de nuit à Shanghaï, l'artiste à fait une déclaration qui a froissé les autorités. Après avoir performé le morceau intitulé ''Declare Independence'', Björk s'est écriée ''TIBET! TIBET!!''.
La remarque lui à valu d'être bannie à l'avenir de jouer en Chine, et le Ministre de la Culture a déclaré qu'à l'avenir, un contrôle plus strict serait établi pour prévenir de tels incidents.
L'incident n'est pas si surprenant, puisque la chanteuse est reconnue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Qualité que les autorités chinoises trouvent qu'elle brise le code éthique de l'artiste.

dimanche 17 février 2008

Sites oubliés du cyberespace





Lors des années 1998-2002, un boost dans la population des scènes de musique électronique fit de sorte que toute une panoplie de sites internet dédiés à la culture rave, techno, et house, virent le jour au Québec. Il y en avait tellement, qu'on pouvait observer une véritable spécialisation de l'offre: un site dédié exclusivement à la scène rave en Estrie, l'autre dédiée à la scène psytrance de Trois-Rivières, avec des dizaines de sites de productions de rave, de forums rave, de groupes musicaux rave, de vente de disques rave, de vêtements rave, sans compter la myriade de sites personnnels offrant chacuns leur point de vue sur leur part du sujet.

Ces sites, sont désormais disparus pour la plupart. Ce réseau d'information disparate à été remplacé par un réseau plus concentré, basé dans 5 sites principaux pour le Québec, il s'agit de:

http://www.ravemontreal.com Rave Montréal, le site d'info de Mtl
http://www.rave.ca Rave.ca Un site rave pour plusieurs villes du Québec et du Canada
http://www.ravezone.qc.ca Ravezone, le site de la scène électronique de la capitale, et la région de Québec
http://www.psyfreaks.ca Le site de la scène psytrance et goa.
et évidemment,
http://transquebec.blogspot.com Le site sur lequel vous êtes : ) Dédié aux scènes des principales villes du Québec.

Cependant, il existe encore des trouvailles possibles sur internet, de cette vieille garde.
Des sites désueets qui, tels des capsules de temps renferment un coup d'oeil sur un monde qui n'existe plus mais dont les échos résonnent encore aujourd'hui.
Sur le site de la Toile du Québec, on peut notamment trouver encore en liste quelques sites qui étaient hébergés sur des serveurs gratuits, et qui n'ont jamais effacé ces pages qui datent toujours d'une dernière mise à jour en 2000 ou 1999...
Un de ces sites trouvés est , un site sur lequel on retrouve plein d'info qui reste à dormir dans ces coffres cybernétiques enterrés.
Leur historique du rave est intéressante, on peut y lire:



Deux platines, un micro pour exhorter les gens à danser, et une table de mixage pour enchaîner les disques : en 1984, dans les discothèques, les disc-jockeys s'ennuient. Passer des morceaux de disco les uns aprés les autres pendant que le public danse sur la piste ne leur suffit plus. Reprenant alors les techniques utilisées par les "DJ" en Jamaîque depuis des années, s'inspirant des innovations du rap, quelques disc-jockeys commencent à mixer ensemble plusieurs disques différents, à passer certaines parties à l'envers, fédérant l'ensemble par une boîte à rythmes .Cette nouvelle génération de DJs, nourrie aux musiques noires et à Kraftwerk, ne conçoit plus les morceaux comme une oeuvre figée, et s'arroge le droit de retravailler les disques.

C'est ainsi que s'amorce leur désacralisation de l'oeuvre enregistrée, et que s'ouvre la porte pour de nouvelles innovations. A ces prestations en direct, certains DJs excellent. Sélectionnant soigneusement leurs titres, connaissant parfaitement les morceaux, armés d'une grande habileté dans la manipulation des disques et des platines, ils impriment leur style aux clubs dans lesquels ils officient. Le petit monde de la dance music se bouscule pour les écouter, et pour danser sur leurs enchaînements. Frankie Knuckles, DJ noir récemment arrivé de New-York, est l'un de ceux-là. Il imposera tellement sa marque à la nouvelle musique naissante qu'elle tirera son nom du tout-nouveau club de Chicago où il tient les platines : le Warehouse.

A Detroit, les avancées musicales de Chicago ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Detroit est à la techno ce que Chicago a était à la house : un berceau. Forçant la composante synthètique dèjà présente dans la house, la techno développe un son plus dur, une musique plus tendue, une rythmique plus séche. Le premier hymne surgit en 1988 avec "Big life" d'Inner City, groupe piloté par Kevin Saunderson, un des pionniers du style.Rapidement, les vocaux seront traités comme n'importe quel autre son et fragmentés sans limite

Le techno s'achemine vers l'instrumental strict. Maisbientôt, Detroit et les USA vont perdre leur suprématies: la Techno ne deviendra pas, aux Etats-Unis,un phénomène de masse, et c'est en Europe que va très vite se concentrer l'essentiel des énergies, des forces et des troupes. L'explosion Techno est énorme: même la France, après avoir longtemps trainé les pieds, ne sera pas épargnée. Les Raves se développent partout, les médias grand-public semparent du sujet, beaucoup racontent n'importe quoi, Monsieur-Tout-Le-Monde a peur.



C'est du groupe Allemand Kraftwerk, de rock industriel, que de tout est parti. Construisant dès 1969 une musique exclusivement électronique, leur approche robotique et résolument technologique de la musique et fut une des influences majeur de la House et de la Techno. A écouter: Autobahn (1975), Radio Activity (1976), Man Machine, Computer World (1981). La Techno désigne pour le grand public toutes les nouvelles tendances électroniques, de la trance Goa au big beat teinté de rock de Prodigy ou Chemical Brothers.

Mais pour les initiés, la techno, c'est la forme la plus épurée, la plus percutante et la plus intègre de la dance-music actuelle. Toujours instrumentale, elle peut être tour à tour sobre et mélodique, minimaliste et purement rythmique ou encore agressive et dévastatrice. Disons que deux écoles s'affrontent. Celle, tout d'abord, issue de la vague de Detroit, intellectuelle, inspirée, dancefloor ou mélodique, qui joue sur la sobriété des effets. L'autre, plus européenne, toute entière dédiée à la célébration du beat, de la puissance et de l'énergie, destinée au public des raves.



On peut même retrouver un schéma des fondations du techno. Shéma désuet aujourd'hui, et incomplet même pour l'époque, mais néanmoins très intéressant à regarder.



Si vous avez d'autres trouvailles de la sorte, n'hésitez pas à nous en faire part en nous contactant!
Merci! à www.technozone.iquebec.com.

jeudi 31 janvier 2008

Livre sur la scène électronique. D'hier à aujourd'hui.


Le livre, écrit par un certain Jean Yves Leloupet, relate des infos reliées au monde de la culture électronique underground. Depuis les premiers rave-parties clandestins dans des usines abandonnées jusqu'à sa démocratisation massive à l'ère du I-pod.
Le titre du livre?
"DIGITAL MAGMA : De l'utopie des rave parties à la génération iPod" des éditions Scali.

«L'émergence de la musique électronique, d'une nouvelle génération d'artistes et des technologies numériques ont bousculé le paysage musical mondial. Du côté des musiciens, depuis la fin des années 80, le mouvement techno et ce que l'on nomme aujourd'hui, les musiques électroniques, ont apporté un nouveau souffle, balayant parfois l'ordre établi par le rock et la pop, et imposant de nouvelles règles du jeu : créations partagées et éphémères, sampling généralisé, règne du DJ, pratique du mix et du remix, nouvelle et micro-économie. Mais cette révolution esthétique, qui a fini par contaminer une grande partie de la musique au cours des années 90, ne se limite pas aux seuls artistes. La démocratisation du numérique, des moyens de diffusion, d'échanges et d'écoute, transforme le rapport du public à la musique. La génération MP3, au-delà de la simple question du piratage, invente aujourd'hui de nouveaux codes, de nouvelles pratiques, qui bousculent notre façon de « consommer » la culture.»